Des stages quasis difficiles pour les étudiants en communication d’entreprise de L’UMNG

Article : Des stages quasis difficiles pour les étudiants en communication d’entreprise de L’UMNG
Crédit: Vlada Karpovich / Pexels
22 septembre 2022

Des stages quasis difficiles pour les étudiants en communication d’entreprise de L’UMNG

image par Aristide Ngalibali

A travers ce billet de blog nous espérons que les managers d’entreprises, des institutions publiques et de l’université Marien Ngouabi percevront la pertinence de la situation, et trouveront des solutions afin d’octroyer les stages à des étudiants inscrits en communication d’entreprise. Toutefois, si l’excuse avancée est le nombre pléthorique des étudiants, nous préconisons une sélection ne serait-ce que des meilleurs élèves.

Le parcours type des Sciences et Techniques de la Communication (STC) de l’Université Marien Ngouabi au niveau licence est sectionné en trois options: le journalisme, la documentation et la communication d’entreprise. Et c’est seulement en licence 3 et au dernier semestre de l’année que l’étudiant choisit son option− ça fait trop de troncs communs n’est-ce pas? −[…]. Mais le problème de stage se remarque au niveau des  STCiens de la troisième option (communication d’entreprise). Ainsi, nouer des partenariats s’avère une stratégie imparable pour palier à ce problème

Une formation professionnelle s’accompagne d’un petit exercice au sein d’une structure afin d’acquérir une expérience, ou de mieux appréhender les rouages qui la conditionnent. Au Pire, le parcours STC délivre aux étudiants des diplômes professionnels; d’où la pertinence d’aller en stage. Et très souvent c’est l’université et les entreprises qui s’en chargent de trouver des solutions afin que cela soit possible. Comme c’est le cas des journalistes, documentalistes ou des autres écoles de formations de l’Université Marien Ngouabi. La formation en communication d’entreprise est très ouverte du fait qu’elle offre à l’étudiant la possibilité de travailler dans plusieurs services dans une entreprise (Communication, Ressources humaines, Marketing…).

Tout d’abord, un mot sur ces prophètes de la société des savants qui prétendaient la fin du journalisme et de la documentation en mettant en exergue la communication d’entreprise comme champ de prédilection dans l’esprit des gens. Drôles de prophètes qui pensaient faire une bonne prédication aux élèves qui au fond les ont poussés au bord du gouffre sans s’y avoir la moindre idée. La raison de ce problème émane du charme que l’on a attribué aux métiers de la communication.

Les étudiants sont réunis jusqu’au semestre cinq

Le semestre six, est niveau auquel l’étudiant décide sur du choix de sa spécialité. Mais bizarrement ces derniers optent majoritairement pour la communication d’entreprise. Cette tendance résulte parfois de la perception des élèves sur le journalisme et la documentation. Pour eux, le journalisme est une pratique bientôt déchue. Cela à cause de l’apogée des médias sociaux et le déclin des médias traditionnels. Et en ce qui concerne la documentation, nombreux ne prétendent pas s’imaginer dépoussiérer des documents dans les unités documentaires. Aussi, Il faut admettre que ce raisonnement est en partie cultivé par certaines enseignants qui déconseillent aux apprenants les métiers de ”piaka”. Par conséquent cela influence le choix des élèves, qui au final optent massivement pour la communication d’entreprise.

Le département des STC a donc fait un coup d’Etat contre le journalisme et la documentation  avec des tactiques d’incitation à la communication d’entreprise qui enfin de compte, on comprend que ce n’est que du pipeau. Et parfois ce sont ces mêmes personnes qui se démotivent à trouver les stages aux futurs communicateurs, car jugent-ils qu’ils sont trop nombreux.

Les efforts du parcours et les caprices des entreprises

Après le déroulé des examens du 6ème semestre, le parcours des Sciences et Techniques de la Communication se lance dans un processus de sollicitation auprès des entreprises, afin qu’elles acceptent les étudiants de passer les stages. Mais peu d’entreprises acceptent et même les structures de l’État déclinent la demande. Certains étudiants se mettent eux-mêmes à la cherche des stages, peu trouvent le salut après cette démarche.

Le constat que nous avons faite, montre que la plupart d’étudiants brillants du parcours des STC de la première à la troisième année, finissent tous par opter pour la communication d’entreprise. Mais le malheur dans cette histoire, est que ces élites ne parviennent pas à toucher du doigt à ce dont ils ont appris durant leur formation.

 

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